Parti Communiste International

LES GRÈVES EN FRANCE
Septembre-novembre 2022


L’augmentation des prix à la consommation dès septembre 2022 a déclenché un mouvement de contestation des travailleurs qui, même s’il n’a pas atteint pour le moment la force de celui de décembre 2019 contre la réforme des retraites, connaît une extension et une intensité qui n’est pas du tout négligeable.

Les grèves portent toutes sur des augmentations de salaire et sont presque toujours "reconductibles", leur poursuite étant décidée par les assemblées des travailleurs. En effet, dans de nombreux cas, ces grèves ont obligé les employeurs à anticiper les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) avec les syndicats, concernant les aspects économiques. Au‑delà des résultats, généralement en deçà des revendications initiales, il ne fait aucun doute qu’ils ont permis de protéger partiellement les travailleurs contre l’érosion de leur pouvoir d’achat salarial.

Les grèves étaient généralement dirigées par les structures de la CGT sur le lieu de travail – dans le cas de la pétrochimie,il s’agit de la fédération syndicale, la combative FSIC CGT – qui, dans certains cas, ont été rejointes par celles de Force ouvrière et de Solidaire‑Sud.

Les grèves avaient tendance à se propager entre les entreprises et les catégories, mais pour l’instant, l’action de la direction collaborationniste de la CGT, celle des syndicats ouvertement pro‑patronaux comme la CFDT, la CFTC et la CFE‑CGC, et l’action répressive de l’État bourgeois français, ont suffi à freiner cette diffusion, empêchant la convergence des luttes et leur jonction en un mouvement général.

La grève la plus importante, celle des travailleurs de la pétrochimie d’Exxon Mobil et de Total, qui a duré entre 22 et 35 jours selon les usines, a été organisée par la FNIC CGT, tandis que la CFDT – majoritaire dans les deux groupes – l’a sabotée dès le début, avec l’aide de la CFE‑CGC, le syndicat des cadres.

La FNIC CGT a appelé au soutien de la CGT confédérale à étendre la grève pour l’augmentation des salaires aux autres catégories, avec la proclamation d’une grève générale, c’est-à-dire une grève interprofessionnelle.

La direction confédérale de la CGT n’a pas refusé ce soutien mais a déployé des mobilisations plus symboliques que de véritables épreuves de force. Elle a proclamé une première journée de mobilisation interprofessionnelle le jeudi 29 septembre, deux autres le mardi 18 octobre et le jeudi 27 octobre, et une quatrième est prévue le jeudi 10 novembre.

La première, le 29 septembre, a été appelée non seulement par la CGT, mais aussi par Solidaires SUD et la FSU (Fédération Syndicale Unitaire). Celle du 18 octobre a été rejointe par Force ouvrière. Celle du 27 octobre, la moins réussie, a été appelée par la seule CGT. Enfin celle du 10 novembre, appelée seulement par la CGT, malgré une grève notable des transports, principalement de la RATP, a peu mobilisé.

Les secteurs les plus combatifs de la CGT ont dénoncé le manque de préparation sérieuse par la direction et la majorité du syndicat de ces journées de mobilisation générale, axées sur les manifestations au lieu des grèves, avec peu d’assemblées sur les lieux de travail et les territoires : une action de façade qui s’inscrit dans le cadre de l’idée d’un syndicalisme collaborationniste, bien que déguisé, qui place la table des négociations et non la lutte comme pivot de son action. De plus, ces secteurs combatifs de la CGT, soutiennent à juste titre que la grève générale, pour se renforcer, ne doit pas se limiter à une journée mais doit également être " reconductible ", c’est-à-dire sans échéance fixe.

Depuis un certain temps – depuis la fin de la mainmise du Parti « communiste » français (PCF) sur ce syndicat, au début du XXI ème siècle – la CGT n’a plus la caractéristique d’une organisation centralisée et les structures territoriales, d’entreprise et de catégorie sont laissées à une grande autonomie. Les décisions prises par la direction confédérale collaborationniste ne sont donc en aucun cas contraignantes. Si cela a permis le développement de groupes et de secteurs combatifs au sein du syndicat, cela empêche également l’organisation de véritables actions générales. La direction collaborationniste de la confédération, dirigée depuis 2015 par Philippe Martinez, anciennement à la tête de la fédération collaborationniste de la métallurgie FTM CGT, convoque des actions générales sans les organiser, se justifiant par l’affirmation que l’impulsion pour leur réussite doit venir de la base. La direction confédérale ayant perdu la capacité de contrôler fermement la base par le biais d’une organisation politique de tradition suffisamment robuste et faussement ouvrière comme l’était le PCF, cette désarticulation de la machine syndicale joue en sa faveur. Le fait qu’il ne s’agit que d’une stratégie visant à maintenir le syndicat sur les rails du collaborationnisme de classe est confirmé par l’affaire CGT PSA à l’usine de Poissy, dont nous rendrons compte plus loin.

Dans plusieurs cas – comme chez Exxon Mobil et Total – la grève a été promue par la seule CGT, même si elle était minoritaire en termes d’inscrits au syndicat. Le premier syndicat du secteur privé, au niveau national, est la CFDT, ouvertement collaborationniste.

Naturellement, les patrons, avec leur presse, n’ont pas laissé passer l’occasion de spéculer à ce sujet, en désignant les grévistes comme une minorité d’extrémistes qui sapaient le "droit au travail" de la majorité des travailleurs et tenaient en échec la société dans son ensemble, lorsque les secteurs économiques touchés par la grève affectaient des aspects généraux de la vie sociale, comme dans le cas de l’industrie pétrochimique.

Mais il s’agissait encore de minorités substantielles de travailleurs, ce qui confirme que le principe démocratique est idéaliste, étranger et contraire à la lutte des classes, qui est basée sur le principe – non idéaliste et propre à la vie sociale réelle dans le capitalisme – de la force : une minorité de travailleurs suffisamment organisée et robuste peut mener des grèves victorieuses, entraîner une partie des travailleurs indécis et rendre les briseurs de grève impuissants.

La CFDT et la CFE‑CGC, chez Exxon Mobil et Total, ont attendu que la grève montre des signes d’affaiblissement, et ont alors conclu des accords salariaux qui ne répondaient pas aux revendications des grévistes, mais qui ont effectivement mis fin à la grève dans la plupart des usines. Lorsque la grève a pris fin, ils se sont attribués le mérite des augmentations de salaire, affirmant qu’elles étaient le résultat des négociations et non de la grève. Une pratique similaire à celle observée à plusieurs reprises en Italie par la CGIL Cisl et l’Uil contre la SI Cobas, bien que les luttes soient de moindre envergure.



Vous trouverez ci‑dessous une brève description des principales grèves.


Pétrochimie d’Exxon et de Total

Chez Esso‑Exxon Mobile, la grève a commencé le 20 septembre, promue par la CGT, minoritaire dans le groupe. Le 27 septembre, la fédération de la chimie, la FNIC CGT, l’a étendue à TotalEnergie, où la grève a été rejointe par 70% des travailleurs des dépôts de carburant et des raffineries, dont la raffinerie de Normandie, la plus importante du pays. Les travailleurs des entreprises en sous traitance y ont également participé. Les travailleurs ont exigé une augmentation de 10%, le déblocage des recrutements et des investissements dans l’entretien et le renouvellement des usines vieillissantes.

Au cours des 30 dernières années, deux tiers des raffineries françaises ont fermé et il n’en reste que sept. Les installations n’ont pas été renouvelées. Les entreprises réalisent le maximum de profits dans le processus d’exploration-production, de sorte que la plupart des bénéfices sont consacrés – outre le versement de dividendes aux actionnaires – à des investissements dans l’exploration, en particulier dans l’exploration en mer (offshore).

La grève a eu un impact sur l’approvisionnement des raffineries et des stations-service et, par conséquent, sur l’ensemble de l’économie nationale. Face à la pénurie de carburant, le gouvernement a décidé le 12 octobre de recourir à des réquisitions de travailleurs dans les dépôts d’Exxon Mobil pour débloquer le départ des camions-citernes. Ces réquisitions ont suscité les protestations des dirigeants syndicaux CGT et FO, qui les ont dénoncées comme une violation du droit de grève. Si le travailleur refuse, il est passible d’une peine allant jusqu’à 6 mois de prison et d’une amende de 10 000 euros !

A cette action répressive de l’État bourgeois s’est ajoutée l’action des syndicats ouvertement pro‑patronaux qui ont signé des accords à la baisse avec les entreprises.

Le 10 octobre, chez Exxon Mobil, la CFDT et la CFE‑CGC ont signé un accord salarial bien en deçà des revendications. Le 14 octobre, les assemblées ont décidé de rompre la grève de 23 jours.

Le lendemain, samedi 15 octobre, les tribunaux administratifs ont validé les réquisitions.

Le 13 octobre, alors que la grève se poursuit dans toutes les principales usines, la direction de Total entame des négociations avec tous les syndicats, en donnant un poids majoritaire dans les délégations à ceux qui ne participent pas au mouvement de grève, à savoir la CFDT et la CFE‑CGC. Le lendemain, ces deux syndicats signent un accord à la baisse, avec une augmentation des salaires de 7% pour 2022 et 2023 au lieu des 10 % réclamés par les grévistes.

La coordination des délégués de la CGT Total a décidé de poursuivre la lutte, en rejetant l’accord. La grève s’est poursuivie jusqu’au 18 octobre – deuxième journée de mobilisation nationale proclamée par la CGT, Force ouvrière, Solidaire SUD et la FSU – mais a ensuite été interrompue dans la majorité des usines, sauf à la raffinerie de Gonfreville-L’Orcher en Normandie près du Havre, la plus importante du pays, et au dépôt de Feyzin près de Lyon, où elle s’est poursuivie jusqu’au 2 novembre !


PSA Stellantis et l’affaire CGT PSA à Poissy

Toutes les usines du groupe PSA (Pegout, Citroën, Stellantis), dont les deux plus importantes à Sochaux et Mulhouse – près de la frontière germano-suisse – ont été touchées par des grèves les 27 et 28 septembre, impliquant quelque 4 300 travailleurs. Les usines automobiles françaises n’ont pas connu de telles grèves depuis 1989. Les revendications portaient à nouveau sur des augmentations de salaire.

Alors que s’accomplissait ce premier pas vers le retour à la lutte de ce secteur important de la classe des travailleurs, la direction collaborationniste de la fédération métallurgique de la CGT, la FTM CGT, n’a pas hésité à lancer une attaque en 2021 contre une section combative du syndicat, représentée par la structure d’usine de la CGT à PSA à Poissy.

Cette usine, située à une trentaine de kilomètres au nord‑ouest de Paris, existe depuis 60 ans, a produit d’abord pour Simca-Chrysler, puis pour PSA Peugeot-Citroën, et maintenant pour Stellantis, et emploie 3500 travailleurs.

La CGT de l’usine revendique 270 membres, dont certains sont d’anciens travailleurs de l’usine voisine de PSA Aulnay qui ont mené une grève de quatre mois contre la fermeture de l’usine en 2013 et se sont souvent heurtés à la direction de la fédération FTM‑CGT.

En novembre 2021, la CGT PSA de Poissy a convoqué un congrès extraordinaire de la structure d’usine : 193 inscrits au syndicat de l’usine et les représentants de 12 des 15 sections CGT des usines du groupe PSA Stellantis étaient présents, mais la fédération n’a pas voulu envoyer de représentants. Le congrès a confirmé la confiance pour les délégués de l’usine.

Un mois plus tard, la direction nationale et la structure territoriale (départementale) de la FTM CGT organisent un autre congrès auquel participent 137 membres, qui révoque le mandat du délégué syndical central de l’usine CGT Jean Pierre Mercier, et en violation totale avec les statuts de la CGT, crée de toutes pièces une autre section CGT dans l’usine !

Six mois plus tard, en juin 2022, une assemblée des délégués CGT des usines PSA Stellantis, réunie au siège de la FTM dans les locaux confédéraux de la CGT à Montreuil, près de Paris, s’oppose massivement – 223 voix pour et 31 contre – à la décision de révoquer le mandat de Jean Pierre Mercier.

La direction de la FTM a alors décidé de régler l’affaire en attaquant 16 délégués de la CGT PSA de Poissy devant les tribunaux administratifs, demandant leur exclusion du syndicat.

Le tribunal de Bobigny – près de Paris – s’est réuni le 20 octobre pour traiter de cette question. Un rassemblement de soutien s’est tenu devant le tribunal en présence de 500 délégués et adhérents de la CGT, en soutien à la section de l’usine PSA de Poissy. La décision du tribunal sera rendue au plus tôt le 8 décembre.

La FTM CGT compte 60 000 membres, et constitue la troisième fédération de la CGT, l’un des piliers de la ligne de collaboration de classe de ce syndicat de régime. Elle a été l’une des plus timides à rejoindre et à organiser les grèves interprofessionnelles des 29 septembre, 18 et 27 octobre.


Airbus et les sous‑traitants de l’aviation

Jeudi 6 octobre, pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise, les travailleurs de Sabena Technics, qui travaille en tant que sous‑traitant pour Airbus, se sont mis en grève. L’entreprise est située dans le bassin dit aéronautique de Blagnac-Cornebarrieu, près de Toulouse, l’un des principaux districts industriels de France.

La grève a été promue conjointement par Force ouvrière et la CGT afin d’obtenir une augmentation des primes en accord avec les autres sous‑traitants aéronautiques du bassin. Tous les travailleurs, y compris les travailleurs temporaires, y ont participé et la manifestation a duré quatre jours, jusqu’au 10 octobre.

Les grévistes ont pu s’appuyer sur l’expérience des anciens travailleurs d’ATE, une entreprise qui avait fermé ses portes et dont plusieurs travailleurs avaient déjà fait grève contre leur ancienne direction. Cela a permis, par exemple, d’avoir un piquet de grève bien organisé dès le premier jour et de distribuer des tracts aux travailleurs de cette grande concentration industrielle.

La grève a donc été l’occasion de tisser des liens avec des militants syndicaux d’autres entreprises du secteur, comme Satys, AHG ou le client Airbus.

Mercredi 12 octobre, plusieurs dizaines de travailleurs de Daher Logistics à Toulouse, une entreprise de logistique qui sous‑traite pour Airbus le transport de pièces à assembler, se sont mis en grève. Les revendications portaient sur une augmentation de salaire de 10% et une prime de 1 000 euros. La grève a duré trois jours.

Mardi 18 octobre, une grève a débuté à la FAL (Final Assembly Line) A320 de Toulouse, l’usine où s’effectue l’assemblage final de l’Airbus 320, le modèle d’avion le plus vendu du constructeur européen. La demande a été la même que pour l’industrie pétrochimique, soit une augmentation de 10%. La grève a été rejointe par la majorité des travailleurs et a été soutenue par la CGT de l’usine mais contrée par la structure d’usine Force ouvrière – majoritaire parmi les travailleurs de l’usine – par l’ensemble des syndicats FO du groupe Airbus et par la fédération de la Métallurgie FO.

Cette position va à l’encontre apparemment des directives confédérale de FO, qui avait rejoint la grève interprofessionnelle le 18 octobre avec la CGT et Solidaire SUD. La grève a duré trois jours, interrompue par l’assemblée dans l’après‑midi du jeudi 20 octobre.

Le 18 octobre, les travailleurs de l’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand, dans le centre de la France à 159 km à l’ouest de Lyon, qui travaille pour les forces armées françaises, se sont également mis en grève.

Depuis le vendredi 21 octobre, les travailleurs de Daher à Bordes, Tarnos, Le Haillan, St Médard en Jalles et Rosny sur Seine sont en grève, réclamant une augmentation de salaire de 5%. Alors que la grève chez Daher Logistic à Toulouse avait impliqué quelques dizaines de travailleurs mais était restée isolée, le mouvement implique désormais des centaines de travailleurs sur cinq sites, est national, mais a fait baisser la revendication salariale de 10% à 5%.

La grève a duré cinq jours. Elle était particulièrement forte à Bordes, où les travailleurs de Saran, dans l’usine de laquelle sont assemblés les hélicoptères, se sont joints à elle. Près de 500 grévistes se rassemblent quotidiennement devant l’usine.

Mardi 25 octobre, une grève a débuté à l’usine de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) de Blanc Aéro, un fabricant de fixations aéronautiques, propriété de Lisi Aerospace, un géant de la métallurgie qui compte 21 sites de production dans 9 pays.

Après une réunion de NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) organisée le 18 octobre, la CGT a fixé une assemblée d’information pour les travailleurs le lundi 24. À l’issue de cette assemblée, les travailleurs de l’équipe du soir ont débrayé à 22 heures, avec 95 % d’entre eux en grève. La grève a ensuite été étendue à l’équipe du matin, puis aux équipes de l’après‑midi et du soir. Avant la grève, la CGT avait mené une consultation pour demander une augmentation de 220 euros brut. Les propositions de la direction étaient loin de répondre aux attentes des travailleurs.


Ces différentes luttes ont soulevé la question de l’unité des travailleurs dans l’ensemble de la chaîne de production des avions, qui a été morcelée par le système de sous‑traitance au cours des dernières décennies. Le soutien mutuel entre les grévistes Daher et Safran à Bordes a été un premier pas dans cette direction.


Autres grèves

Du 19 octobre au 27 octobre, une grève a touché le géant de la boulangerie industrielle Neuhauser, d’abord dans ses deux principales usines de Maubeuge, à la frontière belge, et de Folschviller, dans le département de la Moselle, à la frontière allemande, puis s’est étendue à quatre autres usines, soit un total de six usines sur onze en grève. La grève a eu des répercussions sur le secteur de la distribution, comme le rapporte le directeur des ressources humaines du groupe Lidl en France. Les travailleurs ont finalement obtenu une prime de mille euros.

Dix jours de grève ont touché EDF, l’entreprise publique de production et de distribution d’électricité. 14 des 18 centrales nucléaires et 24 des 58 réacteurs ont été touchés. Les travailleurs ont finalement obtenu une augmentation de 200 euros.

Le mardi 25 octobre, une grève d’une semaine a débuté à la clinique privée de "Toutes Aures", près de Bordeaux. La plupart des travailleurs sont des femmes et des travailleurs précaires, qui sont très jeunes et ont fait grève pour la première fois. Une infirmière de l’équipe de nuit s’est retrouvée seule à s’occuper de 30 patients. En raison de la grève, tout le programme du bloc opératoire a été annulé, soit plus de 300 opérations.

Plusieurs dépôts de la RATP en Île-de-France, des sites de la SNCF (le site du centre technique du Landy, la gare de Lyon) se sont également mis en grève. Worldline, l’entreprise spécialisée dans les paiements électroniques qui fait partie du CAC40, a vu de nombreux sites touchés par les grèves. Les travailleurs du centre logistique Geodis de Gennevilliers, en région parisienne, sont en grève totale depuis le 17 octobre.

D’autres grèves ont touché les travailleurs d’Ari Liquid (gaz industriels), Leroy Merlin, Ponticelli Frères (tuyauterie et chaudières industrielles).